Les enseignements se présentent en quatre groupes:
L'école possède à sa fondation dix-huit chaires qui dispensent en tout environ 300 cours répartis sur les trois premières années d'études, la dernière année étant celle du projet final présenté pour obtenir le diplôme de l'école.
Machinerie des constructions: Louis de Mastaing, aussi professeur à Centrale;
Comptabilité de bâtiment, métré;
Droit civil et immobilier, droit administratif de la construction, législation du bâtiment: Jacques Flash, aussi professeur au Collège de France;
Économie politique: Adolphe-Gustave Blaise dit Blaise des Vosges, né le à Épinal - mort le à Paris, économiste libéral, auteur du Cours d'économie industrielle, professé par Adolphe Blanqui
Les travaux d'atelier. L'école possède à sa fondation trois ateliers qui sont le point de rencontre et d'application de tous les enseignements de l'école. Il s'y fait des projets courts. Les trois premiers titulaires sont les architectes Joseph Nicolle (1811-1896), Charles-Jules Simonet (1826-1896), ancien élève et collaborateur d'Henri Labrouste, et François Thierry Ladranges (1825-1896), tous trois membres de la Société centrale des architectes.
Les travaux de vacances, qui sont des études et des relevés de bâtiments et de monuments choisis librement par les élèves en France ou à l'étranger, pendant les trois mois d'été. Ces travaux, présentés sous forme de carnets de croquis, font l'objet d'une notation en fin d'études qui compte pour moitié, avec le projet de fin d'études, pour l'obtention du diplôme de l'école.
L'association des anciens élèves diplômés de l'École spéciale d'architecture, la SADESA, a été fondée en 1952. Parmi les anciens élèves, peuvent être cités:
Charles Albert Gautier (promotion 1868[5]), membre de la Société centrale des architectes (actuelle académie d'architecture), il est le fondateur de la Société des architectes diplômés par le gouvernement (actuelle SFA) en 1877;
Jacquemet Gérard. Urbanisme parisien: la bataille du tout-à-l'égout à la fin du XIXesiècle. In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, tome 26 N°4, Octobre-décembre 1979. pp. 505-548, en ligne .