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subdivisions de la doctrine du Bouddha De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Les écoles du bouddhisme (Nikāya) sont les subdivisions de la doctrine du Bouddha qui sont apparues, après la mort de celui-ci, à la suite de discussions sur certains points de la discipline monastique ou des enseignements.
Selon Philippe Cornu, chacune des nombreuses écoles du bouddhisme peut, en première approche, être rattachée à l'un de ses trois courants historiques majeurs, les yāna, mot sanscrit et pāli signifiant littéralement « véhicule », et métaphoriquement « voie ». On distingue traditionnellement (les termes viennent du sanskrit)
Frise : Développement et propagation des écoles bouddhistes (env. 450 av. J.-C. – env. 1300 ap. J.-C.) | |||||||||||||||||||
450 BCE | 250 av. J.-C. | 100 ap. J.-C. | 500 ap. J.-C. |
700 ap. J.-C. |
800 ap. J.-C. | 1200 ap. J.-C. | |||||||||||||
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Dix-huit écoles anciennes | Mahayana | Vajrayana | |||||||||||||||||
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Bouddhisme theravāda |
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Asie centrale (en) |
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Bouddhisme Tibétain | ||||||||||||||||
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Asie de l'Est (en) |
Chán, Tiantai, Terre pure, Nichiren | ||||||||||||||||||
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450 av. J.-C. | 250 av. J.-C. | 100 ap. J.-C. | 500 ap. J.-C. |
700 ap. J.-C. |
800 ap. J.-C. | 1200 ap. J.-C. | |||||||||||||
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Voir aussi Dix-huit écoles anciennes.
Le bouddhisme hīnayāna est un ensemble d'écoles bouddhiques traditionalistes (dont la plus connue est l'école des Theravadin), par opposition au bouddhisme mahāyāna. Le terme hīnayāna est quelque peu péjoratif : il a été créé a posteriori par les māhayānistes pour désigner les écoles existant antérieurement au māhayāna, et il reste couramment utilisé, même si l'on a vu apparaître aussi l'expression bouddhisme des Nikāya[1]. Le terme de theravāda est parfois abusivement utilisé pour désigner cette branche, mais il ne correspond qu'à « la version modernisée d'une des nombreuses écoles du bouddhisme ancien[2] ».
Les écoles les plus connues du hīnayāna (qui en a compté jusqu'à 18) sont :
Le courant mahāyāna est postérieur au courant hīnayāna. Il consiste en une forme de bouddhisme développée aux alentours du Ier ou du IIe siècle à partir de la doctrine des Anciens, qui se trouve remaniée car jugée trop austère. Il s'est développé jusqu’au XIIIe siècle à la suite de schismes. Ce bouddhisme ne se limite pas aux seuls écrits du Bouddha historique mais s'appuie aussi sur des textes postérieurs, des exégèses et les écrits d'autres « maîtres ». À ses débuts, ce courant a d'abord porté le nom de bodhisattvayāna (véhicule de l'être d'Éveil)[3].
Le mahāyāna peut aussi être appelé pāramitāyāna, véhicule de perfection des vertus,
On y distingue principalement :
voir : Écoles des Dynasties du nord et du sud et Écoles des Sui et des Tang
De nombreuses écoles (zōng 宗) voient le jour en Chine du Ve au IXe siècle autour des soutras nouvellement traduits ou des maîtres renommés. Beaucoup essaimeront en Corée, au Japon et au Viêt Nam. À la fin du IXe siècle, il n’en restera essentiellement que quatre : Chán, Jingtu (Terre Pure), Huayan et Tiantai, les deux dernières surtout présentes à travers leurs textes adoptés par le courant chan.
Le chán s'est transmis de Chine au Viêt Nam (appelé thiền (chữ nho : 禪)), en Corée (appelé son (hangeul : 선/ hanja : 禪) et au Japon zen (禅 ), Kyūjitai : 禪).
Le vajrayāna est une forme tardive de bouddhisme, dérivée du mahāyāna, nommée aussi « bouddhisme tantrique », tantrayāna, ou encore mantrayāna et guhyamantrayāna, c'est-à-dire « véhicule du mantra secret ». Il présente la particularité d'utiliser comme supports de pratique un panthéon de « déités » multiples : bouddhas, protecteurs ou gardiens (dharmapalas), dakinis et bodhisattvas. Ses préceptes permettraient aux disciples d'accéder à l'Éveil en une seule vie au moyen d'une discipline codifiée et de pratiques issues des tantras : répétition de mantras, vénération de maîtres autres que le Bouddha et une méditation très développée.
Le vajrayāna comprend principalement :
Ici on se doit bien d'inclure une singularité historique, c'est-à-dire le Yungdrung Bön, lequel est proprement un vajrayāna ou tantrayāna non-bouddhiste, incluant même un Dzogchen, la voie de l'auto-libération, un ensemble de perspectives et de techniques qu'il partage avec les nyingmapas et certaines lignées kagyüpas. Le Bön a conservé des éléments de son origine chamanique prébouddhique. En 2014, le dalaï-lama a reconnu le Bön comme cinquième grande tradition religieuse du Tibet[4].
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