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Ânkhésenamon (Ânkhésenpaaton pendant la période amarnienne ; littéralement « Elle vit pour Aton »[note 1]) est la troisième fille du pharaon Akhenaton (Amenhotep IV) et de la reine Néfertiti. Elle est notamment l'épouse de Toutânkhamon.
Ânkhésenamon | ||||||
Ânkhésenamon. | ||||||
Nom en hiéroglyphe | ||||||
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Transcription | ˁnḫ=s n Jmn | |||||
Famille | ||||||
Père | Akhenaton | |||||
Mère | Néfertiti | |||||
Conjoint | Akhenaton Toutânkhamon Aÿ (incertain) |
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Enfant(s) | Ânkhésenpaaton Tasherit (incertain) Deux filles mort-nées |
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Fratrie | Mérytaton Mâkhétaton Néfernéferouaton Néfernéferourê Sétepenrê |
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Sépulture | ||||||
Nom | KV21 (incertain) | |||||
Emplacement | Vallée des Rois | |||||
Date de découverte | 9 octobre 1817 | |||||
Découvreur | Giovanni Battista Belzoni | |||||
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Ânkhésenamon serait née en l'an 5 ou 6 du règne de son père Akhenaton. Selon certains spécialistes, elle pourrait être née en l'an 4 ou à la fin de l'an 7. Sa date de naissance n'est donc pas connue avec certitude ; elle se situe vers -1350[1]. Elle est la troisième fille du pharaon Akhenaton et de la reine Néfertiti[1],[2],[3]. L'enfant est nommée Ânkhésenpaaton, dont la signification est « Elle vit pour Aton », dieu qu'avait créé et promulgué le pharaon Akhenaton[1]. Elle passe son enfance à Akhetaton, la cité créée par son père Akhenaton en l'honneur du dieu Aton.
Les historiens pensent qu'elle fut d'abord mariée à son propre père[1],[2] — selon une coutume propre aux pharaons de l'époque, avec des mariages entre proches parents —, avec qui elle aurait eu une fille, Ânkhésenpaaton Tasherit.
Après la mort de son père, elle devient la femme de Toutânkhaton[3], qui est le fils d'Akhenaton[2] ; elle est représentée sur certaines pièces du mobilier funéraire du jeune roi. La tradition de l'époque veut que le successeur d'un pharaon épouse la veuve de son prédécesseur[2].
Après le mariage, le couple se convertit au culte amonien en changeant ses noms en Toutânkhamon et Ânkhésenamon, et replace le centre du pouvoir royal à Thèbes. Ce retour marque la fin de l'expérience atonienne d'Akhenaton. Malgré de nombreuses tentatives, le couple engendre deux filles, mort-nées.
Lorsque Toutânkhamon meurt en -1327, Ânkhésenamon demeure la dernière garante de la légitimité dynastique. Dans une hypothèse, elle aurait été mariée à son successeur Aÿ, un ancien vizir du pharaon, alors déjà marié à Tiyi II [2]. Aÿ, déjà âgé[3], régnera quatre ans[2]. La fin d'Ânkhésenamon est incertaine[2]. Dans tous les cas, elle meurt sous le règne d'Aÿ, ou peu après, sous celui d'Horemheb.
Elle pourrait être cette reine qui, veuve, fit venir un prince du Hatti du nom de Zannanza, pour ainsi sceller une alliance avec ce pays contre lequel l'Égypte est en guerre. Une proposition, extraordinaire dans le contexte de l'époque, promet à un Hittite de devenir pharaon d'Égypte. Le message est cependant intercepté, et le prince est exécuté à peine entré en Égypte.
Certains avancent que la reine auteure de cette incroyable lettre (découverte à Hattusa, capitale du Hatti) au roi Suppiluliuma Ier, demandant l'un de ses fils pour régner à ses côtés, pourrait être la sœur aînée d'Ânkhésenamon, Mérytaton, voire, ce qui est bien moins probable, sa mère Néfertiti.
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