Massacres et violations des droits de l'homme en république démocratique du Congo entre 1994 et 2003
massacres et violations de droits humains commis sur les populations civiles en RDC entre 1994 et 2003, période qui commence après le génocide des Tutsi au Rwanda et se termine à la fin de la deuxième guerre du Congo / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Les Massacres et violations des droits de l'homme en république démocratique du Congo entre 1994 et 2003 résultent des différents conflits qui auraient causés, de manière directe ou indirecte, près de 3,9 millions de morts entre 1998 à 2003 en république démocratique du Congo (RDC) selon les estimations de l'organisation non gouvernementale International Rescue Committee (IRC) dans leur rapport de 2007[1], après le génocide des Tutsi au Rwanda (1994) puis durant la première guerre du Congo (1996-1997) et la deuxième guerre du Congo (1998-2003).
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Ces massacres et violations des droits de l'homme, ont fait l'objet d'une première tentative d'investigation dans les années 1996 et 1997, une mission de l'Organisation des Nations unies (ONU) est chargée d'enquêter sur les crimes de guerre commis en RDC, mais cette mission n'a pu être menée à bien que partiellement, du a des entraves empêchant une enquête totalement indépendante[2],[3].
Suite à la découverte en 2005, de trois fosses communes dans le Rutshuru au Nord-Kivu[4], l'ONU met en place une nouvelle mission d'enquête, le Projet Mapping, afin d'enquêter de nouveau sur les massacres perpétrés en RDC entre 1993 et 2003[5]. Le , le rapport[6] du Projet Mapping est publié[7],, il documente 617 incidents violents suggérant la possibilité que « de graves violations des droits de l’homme ou du droit international humanitaire aient été commises sur le territoire de la RDC entre mars 1993 et juin 2003 »[5], mais depuis sa publication peu de ces crimes ont été jugés et les recommandations du rapport sont restées sans suite[7], ce que dénonce entre autre Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018[7].
Ces massacres ont parfois donné lieu dans les médias à la dénomination de génocide congolais, souvent dans la perspective de confirmer la thèse du double génocide, qui présente les Hutu du Rwanda comme l'ethnie initialement opprimée, et selon laquelle, les massacres de Tutsi Rwandais, perpétrés de manière spontanée du côté hutu, surviennent en réaction à ceux planifiés et exécutés par le Front patriotique rwandais (FPR) lors de l'invasion du Rwanda par ces derniers[8]. Cette approche est rejetée par des historiens comme Jean-Pierre Chrétien[9], Gérard Prunier[10] ou Alison Des Forges[11].
La qualification en tant que génocide des massacres perpétrés à l'encontre des Hutu durant cette période n'a jamais été résolue[12], le principal obstacle à cette qualification vient de la constatation que les massacres survenus entre 1994 et 2003 en RDC sont divers, opérés par différents acteurs, aux mobiles variés même si le nombre de victimes et l'atrocité de certains massacres évoquent ce que le langage courant appelle génocide[13]. Il reste qu'après la deuxième guerre du Congo, 98 % de la mortalité, selon l'IRC, est due à la malnutrition et au manque de soins dus à la situation de guerre, ainsi qu'a la perpétuation de l'insécurité durant la période du Gouvernement de transition (2003-2006) et de la guerre du Kivu[14].