Lübeck
ville du nord de l'Allemagne (Schleswig-Holstein) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Lübeck Écouter est une ville hanséatique d'Allemagne du Nord, dans le Land de Schleswig-Holstein. Avec une population de 216 277 habitants (2021), c'est la deuxième ville du Schleswig-Holstein, après Kiel, la capitale du Land. Son code de plaque d'immatriculation est HL.
Lübeck | |||
Armoiries |
Drapeau |
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Administration | |||
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Pays | Allemagne | ||
Land | Schleswig-Holstein | ||
Arrondissement (Landkreis) |
Lübeck (ville-arrondissement) | ||
Nombre de quartiers (Ortsteile) |
35 | ||
Bourgmestre (Bürgermeister) |
Jan Lindenau | ||
Partis au pouvoir | SPD | ||
Code postal | 23501 − 23570 | ||
Code communal (Gemeindeschlüssel) |
01 0 03 000 | ||
Indicatif téléphonique | 0451 et 04502 | ||
Immatriculation | HL | ||
Démographie | |||
Gentilé | Lubeckois, Lubeckoise | ||
Population | 216 277 hab. (31/12/2021[1]) | ||
Densité | 1 010 hab./km2 | ||
Géographie | |||
Coordonnées | 53° 52′ 01″ nord, 10° 42′ 00″ est | ||
Altitude | 13 m |
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Superficie | 21 419 ha = 214,19 km2 | ||
Localisation | |||
Géolocalisation sur la carte : Allemagne
Géolocalisation sur la carte : Schleswig-Holstein
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Liens | |||
Site web | www.luebeck.de | ||
modifier |
Ce port de la mer Baltique est également surnommé « la reine de la Hanse » : c'était en effet la capitale de la Ligue hanséatique.
La ville fait partie de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, notamment pour son architecture de briques rouges .
De nombreux dolmens du Néolithique témoignent d'une première cité dans les limites et aux alentours de la ville actuelle.
L'est du Holstein fut peuplé par les Slaves dès le VIIe siècle. Une agglomération slave appelée Liubice (« aimée »), capitale des Abodrites, est connue depuis le temps de Charlemagne.
Le peuplement slave eut lieu dans le Holstein oriental à partir de 700, mais les peuples germaniques n'y disparurent pas complètement et revinrent vers l'Est : au temps de Charlemagne, une première colonie saxonne s'établit au nord de l'île de la vieille ville de Lübeck. Cette ville slave de Liubice, qui se situait à l'embouchure de la Schwartau (de), près de la Trave, est aujourd'hui l'objet de fouilles archéologiques débouchent sur un important Bodendenkmal (site muséologique archéologique). Au Xe siècle, la cité de Liubice fut, avec Starigrad (« vieille cité ») aujourd'hui Oldenbourg, la principale ville des Abodrites dans le Holstein.
Le lignage des princes slaves Nakonides, résidant dans le Mecklenbourg et à Liubice, se trouvait en état de guerre permanente avec les Lutices, un autre peuple slave. Liubice était probablement déjà à cette époque fortifié en château fort. Les datations dendrochronologiques donnent l'année 819 comme date probable de la fondation du château fort, mais Liubice fut évoquée pour la première fois en 1076 par Adam de Brême, qui expose aussi la lapidation d'Ansverus (de) en 1066 à Einhaus.
En 1093, le prince chrétien nakonide Henrik prit le pouvoir sur les Abodrites et fit de Liubice sa résidence. Après sa mort en 1127, la ville fut brûlée par les Ranes, une troisième tribu slave.
La ville de Lübeck dans sa situation actuelle sur la colline Buku (de), lieu d'un ancien château fort entre la Trave et la Wakenitz, fut ensuite refondée par le comte Adolphe II de Schauenburg et Holstein et devint la première ville portuaire allemande sur la mer Baltique.
Il aménagea le premier château fort pour lequel des documents nous sont parvenus. En effet en 1147, Helmold von Bosau évoque des fortifications constituées d'un talus de bois et de terre. Au milieu de tombes des temps modernes, un puits datant d'environ 1155 a été mis en évidence. En 1149, Vicelin fut évêque d'Oldenburg. En 1158, Adolphe dut abandonner le château fort à Henri le Lion, quand il exacerba l'hostilité de celui-ci par son ingérence dans les querelles autour du trône danois. Après un deuxième grand incendie en 1159, la ville fut à nouveau reconstruite par Henri.
Après la chute de Henri, le château fort devint impérial de 1181 à 1189, puis jusqu'en 1192 il appartint à nouveau au duché de Saxe. Entre 1192 et 1201, il devint à nouveau une possession du comté de Holstein.
Le château fort fut évoqué en 1217 par le roi Valdemar II du Danemark et resta en sa possession jusqu'en 1227, quand il fit place à un nouveau monastère.
En 1226, Lübeck devient ville impériale.
En 1229, le monastère dominicain fut fondé.
Forte de sa situation géographique favorable au commerce maritime, et de sa politique extérieure en tant que ville libre dans le Saint-Empire romain germanique, Lübeck s'épanouit et devint l'une des plus importantes villes de l'Europe du Nord.
Après un incendie en 1157 et la supposée tentative par Henri le Lion de réaliser une ville concurrente, Löwenstadt, Lübeck fut, après sa cession par le comte Adolphe II, reconstruite en 1159 par Henri le Lion, qui pour cela abandonna sa ville de Bardowick.
En 1160, Lübeck obtint la Soester Stadtrecht. Cette époque est aujourd'hui considérée par les historiens comme le commencement de la Hanse des marchands (au contraire de la Hanse des villes).
L'argument principal justifiant cette position consiste dans le privilège de Artlenburg (de) en 1161, dans lequel les commerçants de Lübeck devinrent égaux en droit avec les jusque-là dominants commerçants goths pour le commerce sur la mer Baltique. À cette époque commença avec la Chronica Slavorum sous Helmold von Bosau et son successeur Arnold von Lübeck le témoignage détaillé sur les événements concernant les tribus slaves du nord-ouest.
En 1182, l'empereur Frédéric Barberousse donna un fief à Lübeck au duc Bogislav Ier avec le duché de Poméranie. Le privilège de Barberousse en 1188 dota Lübeck d'un territoire et de nouvelles possibilités commerciales.
La constitution donnée à Lübeck par Henri institue un conseil municipal de vingt conseillers municipaux, qui se complétait par une élection complémentaire au sein de l'association des commerçants et élisait en son sein jusqu'à quatre maires, de sorte que seulement les riches familles commerçantes pouvaient prendre part au conseil ; néanmoins, seul un membre d'une même famille était autorisé à participer au conseil (jamais deux à la fois).
Un modèle de cette constitution resta conservé en grande partie jusqu'au XIXe siècle. Ainsi les fondements de la rapide et exclusive montée des commerçants de Lübeck depuis l'intérieur sur le commerce au nord de l'Europe furent posés.
Au XIVe siècle, Lübeck, alors capitale de la Ligue hanséatique, était la deuxième ville d'Allemagne après Cologne. Le droit lübeckois (lübisches Recht) était en vigueur dans beaucoup de villes de l'Allemagne et de la Baltique. La cour d'appel de la Ligue se trouvait à Lübeck.
En étroite coopération avec Hambourg, Lübeck dominait la majeure partie du commerce sur la Baltique (entre la Scandinavie, Novgorod et le reste de l'Europe). Lübeck entretint alors une importante marine de guerre, notamment pour combattre la piraterie.
Le déclin de la Ligue hanséatique diminua l'importance de la ville, qui reste cependant un centre commercial.
Prise par les Français le (bataille de Lübeck), Lübeck fut formellement incorporée à l'Empire français en 1810 (elle devint l’une des sous-préfectures du département français des Bouches-de-l'Elbe), puis restituée par le congrès de Vienne.
La ville est intégrée dans la confédération de l'Allemagne du Nord créée en 1866 qui fera elle-même partie de l'Empire allemand fondé en 1871.
Pendant la guerre franco-allemande, le bataillon de fusiliers de Lübeck faisait partie du 76e régiment d'infanterie (de).
Le jour de la bataille de Loigny, le , le commandant de la 17e division, Hugo von Kottwitz, s'avança devant le bataillon Fusilier du régiment, les exhortant à « commémorer la bravoure de la Ligue hanséatique ». Son attaque se porta au nord tandis que les autres bataillons se tournaient vers Loigny. Ce choc surprit tellement les Français qu'ils furent envahis sur leur flanc. La bataille devait devenir le mythe fondateur du dernier régiment de Lübeck, le 162e régiment d'infanterie (de).
Lorsque le commandant du bataillon revint à Lübeck avec son bataillon, il fut nommé commandant du régiment.
En 1919, la ville hérite de la gestion de la fortune d'Emil Possehl, marchand et industriel, qui lui légua son héritage sous la forme d'une fondation à but non lucratif ; Possehl, basée à Lübeck, gère aujourd'hui plus d'une centaine de sociétés européennes.
En 1937, Lübeck perdit son autonomie territoriale par le décret dit loi du Grand-Hambourg (en allemand : Groß-Hamburg-Gesetz) l'intégrant à la province du Schleswig-Holstein qui faisait alors partie de la Prusse.
La nuit du 28 au voit le premier bombardement massif d'une grande ville allemande par la Royal Air Force britannique.
Le bilan est très lourd : 320 morts, 784 blessés, 1 425 habitations détruites, incendie de la vieille ville, destruction de l'église Sainte-Marie, de la cathédrale et d'autres monuments. L'église gothique Saint-Jacques est l'une des seules à ne pas avoir été touchée.
Le , dans la baie de Lübeck eut lieu le naufrage du Cap Arcona, du Thielbek et du Deutschland coulés par la RAF. Le bilan est de 7 000 à 8 000 morts.
Le , des unités de la 11e division blindée britannique de la IIe Armée britannique occupent la ville.
En 1946, la ville est rattachée au Land de Schleswig-Holstein. Toute proche de la frontière de la République démocratique allemande, elle accueillit un grand nombre de réfugiés.
En 1987, l'UNESCO déclara patrimoine mondial les parties conservées de la vieille ville. L'aire protégée par l'UNESCO comprend les bâtiments les plus importants de la ville, tels que l'hôtel de ville (Rathaus), le Koberg (quartier du XIIIe siècle entièrement conservé) ou le Holstentor.
La vieille ville de Lübeck se trouve sur un îlot au confluent de la Wakenitz avec la Trave, rivière navigable qui s'ouvre dans la mer Baltique 17 km plus au nord-est, dans le quartier de Travemünde (lübeckois depuis 1329). Plusieurs ponts sur la Trave et la Wakenitz lient la vieille ville aux quartiers plus récents. Vers le sud, un canal (canal Elbe-Lübeck) relie la ville à l'Elbe.
Le territoire lübeckois avoisine le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale. C'était donc une ville frontalière de la partition de l'Allemagne en 1949 à sa réunification en 1990, faisant face à la République démocratique allemande.
Les communes suivantes sont voisines de Lübeck. Elles se situent toutes dans le Schleswig-Holstein excepté trois qui se trouvent dans le Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale :
Les arrondissements de Herzogtum Lauenburg et Stormarn appartiennent déjà à l'agglomération de Hambourg, métropole européenne. Lübeck, en tant que ville principale, forme avec Stockelsdorf, Bad Schwartau, Ratekau et Groß Grönau une agglomération. Une urbanisation importante, du fait de l'attrait de la région, se développe également dans les communes voisines du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale.
La commune de Krummesse possède une caractéristique unique en Allemagne, elle possède la plus longue frontière communale relativement à son territoire.
Dans les communes frontalières de Lübeck résident environ 70 000 habitants, de sorte que son agglomération atteint les 283 000 habitants.
Depuis la décision des citoyens du , la ville de Lübeck est divisée en dix quartiers (Stadtteile). Ceux-ci sont eux-mêmes divisés en 35 arrondissements (Stadtbezirke).
Les 10 quartiers avec leurs numéros administratifs et nombres d'habitants sont :
Les quartiers lübeckois ont acquis chacun une identité propre au cours du temps.
L'Innenstadt (le centre-ville) est le centre touristique de Lübeck, le quartier le plus vieux et le plus petit. L'Innenstadt se situe principalement sur l'Altstadtinsel (littéralement île de la vieille ville) entre la Trave et le Wakenitz et qui s'étend sur environ 2 kilomètres du nord au sud et 1,5 kilomètre d'est en ouest. Quelques bâtiments significatifs se situent sur une petite île environnante (par exemple la Holstentor, qui se situe à l'extrémité de la Wallhalbinsel. Pour quitter l'Innenstadt, on doit dans tous les cas utiliser un pont qui franchit l'ancienne ceinture de fortification autour de la ville. La nouvelle ville, au contraire de la majorité des autres villes, ne s'accole pas directement à l'ancienne ville médiévale.
À l'ouest de la Holstentor se trouvent les deux banlieues de Sankt Lorenz-Nord et Sankt Lorenz-Süd, séparée par le chemin de fer. C'est l'église St. Lorenz sur le Steinrader Weg, qui se trouve à l'emplacement de la chapelle d'un cimetière datant d'une épidémie de peste au XVIe siècle. De la moitié à la fin du XIXe siècle, ces banlieues furent surtout construites pour les classes pauvres et moyennes, et une culture ouvrière s'y établit. Dans la Meierstraße dans le St. Lorenz-Süd naquit Willy Brandt. Karl Friedrich Stellbrink, un pasteur lubecquois victime du nazisme, travaillait dans le quartier de St. Lorenz-Süd. Aujourd'hui les immeubles et les industries (Drägerwerk AG) dominent toujours ces quartiers qui comportent peu d'espaces verts.
Au-delà de la voie ferrée après St. Lorenz-Süd se trouvent les quartiers de Buntekuh et Moisling qui sont recouverts d'immeubles des années 1960. Dans le quartier de Buntekuh, on trouve également des zones industrielles étendues le long de l'A1. Le quartier de Moisling au contraire de celui de Buntekuh possède une histoire centenaire : déjà au XVIIe siècle il y avait à cet emplacement une cité danoise dont la majeure partie de la population était de confession juive. Aujourd'hui subsiste encore un cimetière israélite. Le quartier de Buntekuh (littéralement vache colorée) doit son nom à un domaine agricole qui existait ici jusqu'à la fin des années 1950. Ce domaine reçut ce nom d'après le nom d'un voilier de la Hanse le Bunte Kuh, qui conduisit en 1401 l'attaque contre le pirate Klaus Störtebeker.
Au sud de la vieille ville sur la péninsule de Wakenitz et à la bordure est de la vieille ville, se trouve le quartier Sankt Jürgen, recouvert au nord par un quartier résidentiel de villas et au sud plutôt par des immeubles des années 1950 aux années 1970. Ce quartier prend fin au sud avec une large ceinture d'espaces verts constituée de champs et de prairies dans la campagne de Lauenburg. À l'est le quartier est délimité par la Wakenitz, à cet endroit à cause de l'ancienne frontière entre les deux Allemagnes se trouve dans les plaines alluviales un parc naturel. Dans St. Jürgen se situent les deux plus grands établissements d'enseignement supérieur de la ville, l'université et la Fachhochschule. St. Jürgen possède avec l'Innenstadt la plus forte concentration étudiante. À l'origine St. Jürgen était une banlieue avec des exploitations horticoles et des pâturages. Aujourd'hui, seules quatre exploitations horticoles subsistent du fait de l'urbanisation des terrains comme le quartier de l'université qui s'est étendu depuis l'ancien monastère.
Sankt Gertrud au nord de la vieille ville est comme St. Jürgen, à proximité de la vieille ville, recouverte de demeures classiques et de villas d'époque autour du parc municipal et de la Wakenitz. Plus à l'est se situent des quartiers d'habitations modernes pour toutes les couches sociales.
Sur la Trave, se trouve le très intéressant village de pêcheurs de Gothmund avec des chaumières qui ont conservé leurs toits de chaume. Ici se trouve aussi la forêt municipale de Lauerholz, dans lequel la frontière avec l'ancienne RDA se laisse suivre.
Au-delà de la forêt communale de Lauerholz se trouve le petit quartier de Schlutup, qui est avant tout recouvert par les poissonneries du port sur la Trave qui se transforme actuellement en port spécialisé dans les emballages papier. Dans Schlutup se trouvait avant la réunification le passage frontalier nord entre la RFA et la RDA : le chemin d'acheminement vers Rostock et Sassnitz en utilisant la B105.
Au nord de la Trave se trouve Kücknitz, l'ancien quartier industriel de Lübeck. Ici jusque dans les années 1980, de la fonte, du coke, du ciment, du cuivre entre autres furent produits par des hauts-fourneaux. Aujourd'hui le musée du travail, dans l'atelier historique Herrenwyk, rappelle cette époque. À Kücknitz se trouve une partie importante du port de Lübeck, qui est constituée entre autres d'un nouveau terminal de conteneurs. Le chantier naval Flender, riche en tradition de ce quartier, fit faillite en 2002.
À l'embouchure de la Trave se situe enfin Travemünde, qui fut déjà annexée à Lübeck au XIVe siècle et qui depuis 1801 est reconnue en tant que station balnéaire. Les attraits de Travemünde sont sa large plage de sable sur le site même ou sur la presqu'île Priwall (de) qui ne pouvait être atteinte que par bac avant la réunification car elle était fermée par la RDA.
Au sud de la presqu'île se trouve la Pötenitzer Wiek, une baie de la Trave qui à cause de la proximité avec la frontière conserve une biodiversité importante. À Travemünde se situe le port de Skandinavienkai (de), le grand port allemand de croisière sur la mer Baltique qui a des liaisons avec de nombreux ports comme Trelleborg, Helsinki ou Klaipėda.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1950 | 1956 | Otto Passarge (de) | SPD | |
1956 | 1959 | Walther Böttcher (de) | CDU | |
1959 | 1970 | Max Wartemann (de) | ||
1970 | 1976 | Werner Kock (de) | SPD | |
1976 | 1988 | Robert Knüppel (de) | CDU | |
1988 | 2000 | Michael Bouteiller (de) | SPD | |
2000 | 2017 | Bernd Saxe (de) | SPD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
Après les élections de 2013, le parlement de la ville de Lübeck (Bürgerschaft) est composé de la façon suivante :
Lübeck a vu naître :
À Lübeck sont décédés :
Autres personnalités liées à la ville :
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