Ferdinand Ier (empereur d'Autriche)
empereur d'Autriche, roi de Bohême et de Hongrie / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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Ferdinand Ier, né à Vienne le et mort à Prague le est empereur d'Autriche, roi de Hongrie et roi de Bohême sous le nom de Ferdinand V du au . Il est également roi de Lombardie-Vénétie.
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Fils aîné de l'empereur François Ier d'Autriche, il lui succède en 1835 tout en conservant au pouvoir le tout-puissant Klemens Wenzel von Metternich, comme chancelier d'Empire. Il est le dernier roi de Bohême à être couronné en la cathédrale Saint-Guy de Prague. Réputé peu subtil, l'empereur Ferdinand est surnommé affectueusement par les Tchèques Ferdinand Dobrotivý (Ferdinand le Bon) et plus méchamment par les Autrichiens Ferdinand der Gütige (Ferdinand le Bénin) ou plus encore Gütinand der Fertige (Béni-oui-oui le Fini).
Il semble qu’il soit à la limite du handicap mental, et n’a pris qu’une part assez distante aux affaires de l’état, conduites en réalité assez librement par ses ministres.
Lors de la révolution autrichienne de 1848, alors que les Viennois marchent sur le palais, il demande une explication au chancelier Metternich, et se voit répondre qu’ils font une révolution. On lui attribue cette réponse : « Ja, dürfen sie denn das? » (« Mais… ont-ils le droit de faire cela ? »).
Le prince Felix zu Schwarzenberg, qui vient d'être nommé ministre-président, le sixième depuis le déclenchement de la révolution[1], faisant partie de l'entourage de la belle-sœur de l'empereur, Sophie de Bavière, le convainc avec l'aide de celle-ci, de l'impératrice douairière Caroline-Augusta (demi-sœur de Sophie) et même de l'impératrice Marie-Anne — ce que l'on appellera le complot des dames —, d'abdiquer au profit de son neveu François-Joseph Ier — alors âgé de dix-huit ans — qui le remplace à la tête de l'Empire, le . De même, ce complot familial parvient à amener l'archiduc François-Charles à renoncer à ses droits au trône en faveur de son fils.