Femmes citoyennes révolutionnaires
Histoire du mouvement populaire féminin sous la Révolution française / De Wikipedia, l'encyclopédie encyclopedia
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À la veille de la Révolution les femmes sont, en dehors d'une infime minorité, peu considérées, Rousseau lui-même était d'une misogynie caricaturale et tous les philosophes du XVIIIe siècle, y compris ceux qui comme Diderot[Note 1] ou Montesquieu rejettent l'infériorité naturelle de la femme, ont sur le sujet une position ambiguë[1]. De nombreux philosophes, médecins, écrivains ont croisé leurs approches pour décrire la féminité. Les termes qui en ressortent sont : « constitution délicate », « tendresse excessive », « raison limitée », « nerfs fragiles» [2] On considérait donc comme acquise l’infériorité de la femme intellectuellement et psychologiquement.
Et pourtant, dès la Déclaration des droits de l'homme, elles sont citoyennes. Ce changement était porteur d'espérances.
La Révolution française avait, en effet, façonné l’idée de rupture : selon Tocqueville, « les Français ont fait en 1789 le plus grand effort auquel se soit livré aucun peuple, afin de couper en deux leur destinée et de séparer par un abîme ce qu’ils avalent été jusque-là, de ce qu’ils voulaient être désormais »[3] ; tout devait être remis en question, critiqué et détruit, on entrait dans une nouvelle époque, il fallait changer jusqu'au calendrier et faire table rase du passé.
Pour autant, vraie pour les structures administratives, l’application uniforme de la règle sur l’ensemble du territoire national, la mise en place d’un état centralisé, dans l'approche des droits des femmes, de leur place dans la vie publique et le corps social, la réalité fut sans autres changements que ceux qu'elles surent imposer.