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Chronologie des actes terroristes en France
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Cette chronologie présente l'ensemble des événements en lien avec le terrorisme sur le territoire national français.
Attentats en France au XVIe siècle

Années 1570
- : massacre massif des protestants déclenché à Paris par les catholiques, le jour de la Saint-Barthélemy, prolongé pendant plusieurs jours dans la capitale, puis étendu à plus d'une vingtaine de villes de province durant les semaines suivantes et même les mois suivants.
Années 1580
- : assassinat à Blois du duc de Guise, chef de la Ligue catholique, par la garde personnelle du roi Henri III et sur ordre de celui-ci.
- : assassinat, à Saint-Cloud, du roi Henri III, poignardé par le moine dominicain Jacques Clément. Blessé au bas-ventre et mal soigné, le roi meurt le lendemain vers 3 heures du matin d'une péritonite.
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Attentats en France au XVIIe siècle
Années 1610
- : assassinat, à Paris, du roi Henri IV, poignardé par le catholique fanatique François Ravaillac dans la rue de la Ferronnerie (au droit des actuels numéros 8-10), alors qu'il allait à l'Arsenal rendre visite à Sully, souffrant[1].
Attentats en France au XVIIIe siècle
Années 1750
- 5 janvier 1757 : tentative d'assassinat du roi Louis XV, par Robert-François Damiens, au château de Versailles.
Années 1790
De à , la France subit un terrorisme d'État connu sous l'appellation de la Terreur.

Années 1800
Attentats en France au XIXe siècle
Années 1820
- Nuit du 13 au 14 février 1820 : assassinat de Charles-Ferdinand d'Artois par l'ouvrier bonapartiste Louvel.
Années 1830
- : attentat du boulevard du Temple contre Louis-Philippe Ier, perpétré par Giuseppe Fieschi. Il rate sa cible et fait 19 morts et 42 blessés.
Années 1850
- : tentative d'assassinat contre Napoléon III par l'Italien Felice Orsini[2].
Années 1890
- : attentat du Boulevard Saint-Germain par les militants anarchistes Ravachol, Soubère, Béala et Biscuit. Début de l'Ère des attentats. Début du terrorisme fondé sur une symbolique des lieux plutôt que des personnes.
- : attentat de la caserne Lobau par le militant anarchiste Théodule Meunier.
- : attentat de Clichy par Ravachol visant Léon Bulot.
- : attentat du Véry visant un indicateur de la police par Théodule Meunier aidé d'autres membres du groupe des Pieds plats, comme Jean-Pierre François.
- : exécution de Ravachol.
- : attentat de Carmaux-Bons Enfants par le militant anarchiste Émile Henry.
- : attentat du 13 novembre 1893 par le militant anarchiste Léon Léauthier. Considéré avec l'attentat du Liceu en Espagne () comme le premier attentat de terrorisme indiscriminé et le premier attentat du terrorisme moderne.
- : attentat de l'Assemblée Nationale par l'anarchiste Auguste Vaillant pour venger Ravachol. La bombe fait des dizaines de blessés (dont Vaillant).
- 11- : première (contre la liberté de la presse) et deuxième (contre les associations de malfaiteurs) lois scélérates.
- : exécution d’Auguste Vaillant.
- : attentat du café Terminus par Émile Henry pour venger Vaillant. Un des premiers attentats indiscriminés de l'histoire.
- : attentats du 20 février 1894 par le militant anarchiste Désiré Pauwels, ami d'Émile Henry.
- : Léon Léauthier condamné au bagne à perpétuité.
- : attentat de la Madeleine par Désiré Pauwels. Un des premiers attentats de terrorisme indiscriminé. 1 mort, lui.
- : attentat du Foyot.
- : attentat de Marseille (1894) par Célestin Nat pour venger la condamnation à mort de Henry.
- : exécution d'Émile Henry.
- : assassinat du président de la République Sadi Carnot, à Lyon, par l'anarchiste italien Sante Geronimo Caserio.
- : Théodule Meunier condamné au bagne à perpétuité.
- : troisième loi scélérate (contre la propagande anarchiste).
- : Célestin Nat condamné à 20 ans de bagne.
- : procès des Trente
- 15 août 1894: exécution de Caserio.
- 21- : massacre des anarchistes du bagne.
- 1898 : Conférence internationale de Rome pour la défense sociale contre les anarchistes.
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Attentats en France au XXe siècle
Années 1900
- : attentat de la rue de Rohan : attentat à la bombe anarchiste visant le roi d'Espagne, Alphonse XIII.
Années 1930
- : assassinat à Paris (hôtel Salomon de Rothschild) du Président de la République Paul Doumer par Paul Gorgulov
- : attentat du 7 août 1932 à Rennes : attentat à la bombe visant une œuvre symbolisant l'union de la Bretagne à la France, jugée dégradante par le mouvement breton, en raison de sa position agenouillée devant le roi de France.
- : assassinat à Marseille du ministre Louis Barthou et du roi Alexandre Ier de Yougoslavie. Peut-être planifié par les Oustachis croates, l'assassinat fut exécuté par un révolutionnaire bulgare Vlado Chernozemski appartenant à l'Organisation révolutionnaire intérieure macédonienne[3].
- : tentative d'assassinat du président du Conseil Léon Blum, organisée par la Cagoule, groupe d'extrême-droite.
- : assassinat par la Cagoule de l'économiste soviétique Dimitri Navachine, ancien gouverneur de la Banque Commerciale pour l'Europe du Nord – Eurobank, contrôlée par l'URSS .
- : assassinat par la Cagoule des frères Carlo et Nello Rosselli, antifascistes italiens, à Bagnoles-de-l'Orne, sur ordre de Mussolini.
- : deux attentats à la bombe à Paris, contre la Confédération générale du patronat français au 4, rue de Presbourg et l'Union des industries métallurgiques au 45, rue Boissière, tuant deux agents de police, en faction devant chacun de ces lieux. Ces deux actions terroristes, perpétrés par la Cagoule et qui avaient pour objectif d’en faire accuser les communistes, sont connues sous le nom d'attentats de l'Étoile, en raison de la proximité de la place de ce nom[4].
Années 1940
Années 1950
Années 1960
- : six attentats de l'OAS à Paris.
- : bombe à la Bourse de Paris (14 blessés).
- : attentat du train Strasbourg-Paris (28 morts et 170 blessés).
- 23 au : nuit des paras à Metz (4 morts et 27 blessés).
- : série d'attentats de l'OAS.
- : onze attentats de l'OAS à Paris.
- : tentative d'assassinat de Yves Le Tac par l'OAS.
- : Attentat d'Issy-les-Moulineaux à la voiture piégée (3 morts, 50 blessés).
- : quinze attentats à la bombe dans Paris.
- : quinze nouveaux attentats dans Paris.
- : attentat du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, organisé par Jean Bastien-Thiry et l'OAS[11].
- : attentat contre la compagnie de CRS 13 de Saint-Brieuc.
- : cinq jeunes se revendiquant "au nom de l'anarchie" ont utilisé un cocktail Molotov pour attaquer une librairie rue de l'Abbé-Grégoire (numéro 33), à Paris, alors qu'ils souhaitaient viser une autre librairie diffusant des ouvrages d'extrême-droite, au numéro 27[12].
- : La Milice patriotique anticommuniste (groupe d'extrême-droite) fait exploser une librairie maoïste rue Gît-le-Cœur à Paris.
- : attentats contre Renault et plusieurs banques dans Paris.
Années 1970
Années 1970 à 1973
- : attentats visant les locaux des journaux La Nation et Le Parisien libéré.
- : attentat à la bombe visant le palais de justice de Besançon.
- : attentat au journal Minute.
- : attentat à la station Invalides (huit blessés).
- : attentat à la librairie Palestine (Paris), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, en fait un attentat raciste.
- : attentat du Mossad (service de renseignement israélien) à Paris contre Mahmoud Hamchari, qui meurt le .
- : une bombe est posée par l'organisation Septembre noir devant l'Agence juive rue Fortuny à Paris[13].
- : prise d'otages à l'ambassade d'Arabie saoudite par un commando palestinien.
- : attentat devant le consulat algérien à Marseille, organisé par le Groupe Charles-Martel (4 morts, 12 blessés)[14].
Année 1974
- Dans la nuit du 13 au 14 février 1974 : destruction de l'émetteur de Roc'h Trédudon par un ensemble de bombes.
- : attentats contre les voies ferrées françaises menant à l'Espagne par les Groupes d'action révolutionnaire internationalistes.
- : voitures piégées contre L'Aurore, Minute et L'Arche par des Palestiniens[réf. nécessaire].
- : attentat à la grenade au Drugstore Saint-Germain à Paris, revendiqué par Carlos (2 morts, 34 blessés).
- : assassinat du colonel Ramon Trabal, attaché militaire d'Uruguay, ex-chef du renseignement militaire uruguayen (SID). Revendiqué par les « Brigades internationales Raúl Sendic », d'après le nom d'un des leaders Tupamaros. Toutefois, le commissaire Pierre Ottavioli de la Brigade criminelle abandonna très vite la piste des Tupamaros. Alberto Sendic, le frère de Raúl Sendic, et le commissaire Pierre Ottavioli, estimaient tous deux que le crime avait été commis par le Mossad pour le compte de militaires uruguayens qui s'opposaient au général Gregorio Álvarez : ainsi, pour Alain Labrousse, « il n'a jamais fait de doute qu'il s'agissait là d'un règlement de comptes entre clans militaires »[15] (un coup d'État militaire avait eu lieu en Uruguay en ). La veille de son assassinat, Trabal, se sentant menacé, s'était réfugié chez Laurita Mourâo, une diplomate brésilienne fille du général putschiste Olímpio Mourão Filho[16].
Année 1975
- : attaque à la roquette d'un commando palestinien mené par Carlos et Johannes Weinrich contre El Al à l'aéroport d'Orly (trois blessés)[17].
- : attaque d'un commando palestinien à l'aéroport d'Orly contre un avion israélien (vingt blessés)[17].
- : attentat au journal Minute.
- : double attentat à l'explosif contre les bureaux de Toulouse et Lyon de la compagnie Air Algérie, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
- : bombe à la gare de l'Est (un mort, six blessés).
- : une voiture piégée explose devant le consulat d'Algérie à Paris, attentat revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
- : attentats contre le secrétaire général de Force ouvrière et, par erreur, contre l'homonyme du rédacteur en chef du journal Le Parisien libéré, Bernard Cabannes, qui est tué.
- : Fusillade de la rue Toullier : sur le point d'être arrêté, Carlos abat Raymond Dous et Jean Donatini, deux inspecteurs de la DST[18], et Michel Moukharbal, un informateur libanais. Un troisième policier, Jean Herranz, commissaire de la DST, est grièvement blessé[19].
- : bombes dans trois succursales de banques espagnoles.
- : tentative d'assassinat de Bartolome Valle, attaché militaire à l'ambassade espagnole (revendiqué par les Brigades internationales Juan Paredes Manot).
- : l'ambassadeur de Turquie, İsmail Erez, et son chauffeur sont abattus par les CJGA.
- : double attentat au journal L'Express.
- : attentat à l'ambassade portugaise.
Année 1976
- : prise d'otages d'un car scolaire à Djibouti dans la zone de Loyada (deux enfants morts, six blessés)[20]
- : attentat à l'Office de tourisme algérien (revendiqué par le Front de libération unifié de la nouvelle Algérie).
- : fondation du Front de libération nationale corse, Liste des actions terroristes attribuées ou revendiquées par le FLNC depuis 1976
- : assassinat de Joaquín Anaya, ambassadeur de Bolivie (revendiqué par les Brigades internationales Che Guevara).
- 13 mai 1976 : la baraque-musée de l'ancien camp du Struthof est incendiée dans la nuit par le groupe indépendantiste alsacien des Loups Noirs[21].
- : bombe à la maison de la culture arménienne (un mort).
- : attentat à la bonbonne de gaz à Paris (quatre morts).
- :
- tentative contre Homayoun Keykavoussi, attaché culturel de l'ambassade iranienne (revendiqué par les Brigades internationales Reza Rezayi).
- attentat contre Jean-Marie Le Pen (cinq blessés).
Année 1977
- : attentat contre la Librairie palestinienne à Paris, revendiqué par les Sections phalangistes de sécurité (extrême droite).
- : assassinat de Jean-Antoine Tramoni, le meurtrier de Pierre Overney, par les Noyaux armés pour l'autonomie populaire.
- : bombes dans les locaux de deux sociétés franco-soviétiques à Paris, revendiqué par le Front d'action pour la libération des Pays baltes.
- : enlèvement à Paris du directeur de Fiat-France, Luchino Revelli-Beaumont, libéré deux mois plus tard contre rançon. Alors revendiqué par la « guérilla péroniste argentine », l'enlèvement pourrait avoir été organisé par la dictature argentine.
- : tentative contre l'ambassadeur de Mauritanie (revendiqué par les Brigades internationales Mustapha El Wali Sayed).
- : bombe au domicile de Marcel Boiteux, directeur général d'EDF, revendiqué par le Comité d'action contre les crapules atomiques.
- : trois attentats à Châlons-sur-Marne contre le consulat italien, le Parti socialiste et le Parti communiste français, revendiqués par les Comités d'action fasciste.
- : attentats à la bombe contre des bâtiments ou des sites en lien avec l’énergie nucléaire par des militants d’extrême-gauche agissant sous la dénomination de CARLOS.
- : meurtre du gardien de l'Amicale des Algériens en Europe par les Commando Delta.
- : attentat dans un hôtel de travailleurs algériens à Marange-Silvange, revendiqué par les Commando Delta.
- : attentat au magasin Fauchon à Paris.
- : bombe au cabaret Raspoutine à Paris.
Année 1978
- : attentat contre un foyer Sonacotra à Nice, revendiqué par le Groupe Charles-Martel.
- : assassinat à la voiture piégée du politique d'extrême-droite François Duprat, près de Caudebec-en-Caux.
- : assassinat du militant anticolonialiste Henri Curiel à Paris par les Commando Delta.
- : attentat à Orly contre la compagnie El Al (trois terroristes tués, deux policiers tués)[22].
- : attentat contre le Club Méditerranée à Paris, revendiqué par le Front de la libération nationale française (1 blessé).
- : attentat à la bombe au château de Versailles, revendiqué par l'Armée républicaine bretonne.
- : bombe au domicile de Jean Dutourd.
- : attentat au domicile d'Yves Mourousi, revendiqué par la section franco-arabe du front du Refus[23] (dix blessés).
- : bombe au Bazar de l'Hôtel de Ville (1 mort, 17 blessés).
Année 1979
- : quatre attentats contre des commissariats parisiens, revendiqués par le Groupe d’Offensive pour la Radicalisation des Luttes, lié au mouvement autonome.
- : bombe contre un foyer d'étudiants juifs à Paris, revendiqué par le Collectif autonome d'intervention contre la présence sioniste en France et la paix israëlo-égyptienne (33 blessés)[24],[25].
- : attentat au journal Le Matin de Paris, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
- : huit attentats du FLNC contre des banques parisiennes.
- : attentat du FLNC au Palais de Justice.
- : attentat dans les locaux du journal Le Monde, revendiqué par la Ligue des combattants contre l'occupation juive (un groupe d'extrême droite).
- : fondation d'Action directe, Liste des attentats d'Action directe de 1979 à 1987
- : Nuit bleue à Paris, douze attentats (trois commissariats, deux banques, une permanence de l'UDF, un garage, une agence ANPE, une agence EDF, une perception, une annexe du Ministère des Finances…), revendiqués par le Collectif communiste révolutionnaire.
- : deuxième Nuit bleue à Paris, douze attentats.
- : troisième Nuit bleue à Paris, 22 attentats, revendiqués par le FLNC.
- : attentats contre trois entreprises turques parisiennes, revendiqués par l'ASALA.
- : bombes au ministère du Travail et au siège de la Sonacotra par des autonomes.
- : assassinat du militant Pierre Goldman à Paris par Honneur de la Police.
- : série de lettres piégées au fisc parisien.
- : attentats de l'ASALA à Paris contre Turkish Airlines, KLM et Lufthansa.
- : assassinat de Yilmaz Çolpan, directeur de l'Office de tourisme turc à Paris, revendiqué par l'ASALA.
Années 1980
Année 1980
- : attentat à l'ambassade de Syrie (1 mort, 8 blessés).
- : attentat à Paris contre Aéroflot.
- : bombe du FLNC à l'Hôtel de Ville de Paris.
- :
- bombe au foyer des étudiants protestants à Paris (quatre blessés), revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- attentats du Front communiste antinucléaire contre cinq entreprises parisiennes.
- : attentat à la bombe contre l'Association des étudiants musulmans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- : attentat au consulat d'Algérie à Aubervilliers, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
- : attentat contre la police à Paris, revendiqué par le FLNC (4 blessés).
- : assassinat du physicien nucléaire Yahya Al-Meshad, qui travaillait pour l'Irak, par le Mossad, à Paris.
- : bombe au siège du MRAP à Paris.
- : tentative d'assassinat du premier ministre du Chah d'Iran Shapour Bakhtiar à son domicile (deux policiers tués, un civil tué)[26].
- : attaque du consulat général de Turquie à Lyon.
- : attentat de la rue Copernic. Quatre morts et 46 blessés.
- : bombe désamorcée à la Bourse de Paris.
- 9 décembre 1980 : le groupe des Loups Noirs attaque à l'explosif le monument du maréchal Turenne à Turckheim[27].
Année 1981
- : attentat contre Chanel.
- : deux bombes sur les Champs-Élysées, revendiquées par l'ASALA.
- : assassinat par l'ASALA de deux diplomates turcs à Paris : Reşat Morali, attaché aux Affaires du Travail, et Tecelli Ari, conseiller aux Affaires Religieuses.
- : bombe à la cité d'urgence du Baou. Une autre est désamorcée devant la cité Bassens à Marseille. 29 familles sinistrées.
- 16 mars 1981 : dans la nuit, les Loups Noirs font sauter une croix de Lorraine de 12 mètres surplombant la ville de Thann[28].
- : une bombe explose à l'aéroport d'Ajaccio lors de l'arrivée du président en campagne Giscard d'Estaing, faisant 1 mort et huit blessés[29],[30].
- : attentat palestinien à l'hôtel Intercontinental à Paris (15 blessés).
- : prise d'otage au consulat turc à Paris par des membres de l'ASALA (1 mort, 3 blessés, 40 otages[31]).
- : double attentat sur les Champs-Élysées.
- fin : six attentats à la bombe dans Paris.
- : attentat d'un groupe arménien à la Gare de l'Est (2 blessés).
- 20 septembre 1981 : les Loups Noirs font à nouveau sauter la croix de Lorraine de Thann, ayant entre-temps été restaurée[32].
- : attentat contre la société polonaise Botrans, revendiquée par le Groupe Charles Martel.
Année 1982
- : assassinat de Charles Robert Ray, attaché militaire américain, à Paris. Revendiqué par les FARL[33].
- : attentat à la bombe visant le train Paris-Toulouse, près de Limoges, attribué à Carlos (5 morts, 28 blessés)[34].
- : assassinat du diplomate israélien Yacov Barsimento, à Paris. Revendiqué par les FARL[33].
- : une voiture piégée explose devant le siège du magazine Al Watan Al Arabi rue Marbeuf à Paris faisant un mort et 63 blessés (attentat revendiqué par Carlos).
- : triple attentat anti-arabes à Calenzana.
- : Fusillade de la rue des Rosiers (6 morts, 22 blessés)[35].
- : la plus violente «nuit bleue» de l'histoire de la Corse (99 attentats).
- : 2 artificiers sont tués par la bombe qu'ils désamorçaient avenue de La Bourdonnais à Paris. Revendiqué par les FARL[36].
- : attentat contre la voiture du responsable de la sécurité de l’ambassade d’Israël en France, à proximité du lycée Carnot. 51 lycéens sont blessés par les éclats de vitres dans leurs salles de cours. Revendiqué par l'Unité Combattante Marcel Rayman d’Action Directe et les Fractions armées révolutionnaires libanaises.
Année 1983-1984
- 24 mai 1983 : attentat contre le siège du Parti des Forces nouvelles à Paris.
- : deux policiers sont tués et 1 autre grièvement blessé avenue Trudaine à Paris alors qu'ils avaient repéré un commando d'Action directe.
- : attentat à l'aéroport d'Orly, bombe placée par l'ASALA (8 morts, plus d'une cinquantaine de blessés)[31].
- : attentat à la bombe au bureau d'Air Algérie à Marseille, revendiqué par le Groupe Charles Martel.
- : bombe dans un foyer Sonacotra de Marseille[réf. nécessaire].
- : incendie criminel au domicile du trésorier de la Confédération des Français musulmans rapatriés d'Algérie et de leurs amis (CFMRAA).
- : assassinat de Pierre-Jean Massimi, haut fonctionnaire revendiqué par le FLNC.
- : bombe à la foire internationale de Marseille, à proximité des stands de l'Algérie et des États-Unis (1 mort, 26 blessés). Attentat revendiqué par plusieurs organisations[37].
- : 23 blessés dans un attentat contre la préfecture de la Guadeloupe, à Basse-Terre par l'Alliance Révolutionnaire Caraïbe (ARC) [38],[39]
- : Le Grand Véfour, attentat qui fait une dizaine de blessés dont Maurice et Françoise Rudetzki.
- : deux attentats attribués à Carlos perpétrés à la gare Saint-Charles de Marseille et dans le TGV Marseille-Paris font 4 morts et 45 blessés.
- : attentats d'Alfortville des Loups-Gris et du gouvernement turc dirigés contre le mémorial du génocide arménien à Alfortville. 13 blessés dont deux graves.

- : bombe à la salle Jean-Mermoz à Toulouse, empêchant la tenue d'un meeting de Jean-Marie Le Pen.
- : Fusillade à Châteaubriant : un militant d'extrême droite, Frédéric Boulay, assassine à bout-portant deux ouvriers turcs et en blesse cinq autres dans un salon de thé du centre-ville.
Années 1985-1986
- : assassinat de René Audran, directeur des affaires internationales de la Délégation générale pour l'Armement, devant son domicile de La Celle-Saint-Cloud, revendiqué par Action directe.
- : un attentat à la bombe contre le magasin Marks and Spencer situé boulevard Haussmann fait 1 mort et 15 blessés[40].
- : un attentat à la bombe détruit le cinéma Rivoli Beaubourg (4e arr. de Paris) lors d'un festival du film juif où l'on projette Eichmann, l'homme du 3° Reich. 18 blessés dont Fabrice Nicolino qui sera à nouveau blessé dans l'Attentat contre Charlie Hebdo (2015).
- : Tentative d’assassinat, porte des Ternes à Paris, contre le Contrôleur général des armées Henri Blandin, revendiquée par Action directe.
- 1985-1986 : vague d'attentats à Paris en 1985 et 1986 perpétré par le groupe de Fouad Ali Saleh dont celui de la rue de Rennes.
- : tentative d'assassinat manquée sur Guy Brana (vice-président du Conseil national du patronat français (CNPF), ancêtre du MEDEF), devant son domicile du Vésinet par Action directe. Son chauffeur est blessé.
- : attentat d'un disquaire de Draguignan qui vendait des billets d'un concert de SOS Racisme, revendiqué par les Commandos de France contre l'invasion maghrébine.
- : une bombe explose dans les locaux de la Brigade de répression du banditisme, quai de Gesvres, à Paris (1 policier tué, 30 blessés). Attentat revendiqué par le Commando Loïc Lefèvre Action directe le [41].
- : bombe dans un marché à Toulon, revendiquée par S.O.S. France (4 morts).
- : assassinat du PDG de Renault Georges Besse, boulevard Edgar-Quinet à Paris, revendiqué par Action directe (bien que le journaliste Dominique Lorentz situe cet assassinat dans le contexte du contentieux Eurodif avec l'Iran).
- : tentative d'assassinat, attribuée à Action directe, contre Alain Peyrefitte, ancien garde des Sceaux, près de son domicile de Provins (Seine-et-Marne), au moyen d'une bombe ventouse placée sous sa voiture. Un employé municipal est tué.
Années 1987 à 1989
- : tentative d’assassinat, attribuée à Action directe, contre Jean-Louis Bruguière, magistrat antiterroriste, au moyen d'un piège à la grenade posé devant son appartement parisien[42].
- : assassinat d'Ali André Mécili, avocat et politique algérien, à Paris.
- : assassinat à Ajaccio du docteur Jean-Paul Lafay, président de l'association d'aide aux victimes du terrorisme en Corse[43].
- : assassinat de Dulcie September, représentante de l'ANC sud-africaine, à Paris.
- : bombe au foyer Sonacotra du Cannet (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (4 blessés).
- : bombe au journal Le Globe à Paris, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP.
- : attentat du cinéma le Building, par un catholique intégriste et ancien candidat du Front national, contre la projection de La Dernière Tentation du Christ de Martin Scorsese.
- : attentat du cinéma Saint-Michel attribué à un groupe catholique intégriste, protestant contre la projection de La Dernière Tentation du Christ. 13 blessés (dont 4 gravement).
- : attentat contre un foyer Sonacotra à Cagnes-sur-Mer (Alpes-Maritimes), faussement revendiqué par le groupe juif Massada, attribué à des néo-nazis proche du PNFE et de la FPIP (1 mort, 12 blessés).
- : attentat contre l'hôtel de région des Pays de la Loire à Nantes revendiqué par l'Armée Révolutionnaire Bretonne.
Années 1990
- : assassinat du premier ministre du Chah d'Iran Shapour Bakhtiar à son domicile de Suresnes, ainsi que de son secrétaire[44].
- : attentat contre la synagogue de Villepinte (Seine-Saint-Denis), attribué à des néo-nazis.
- - : détournement du vol AF 8969 par le GIA.
- 1995-1996 : Vague d'attentats attribués au GIA, dont celui du RER B à la station Saint-Michel.
- : attentat à la voiture piégée sur le vieux port de Bastia, 1 mort et 2 blessés (dont le leader nationaliste Charles Pieri) dans un contexte de guerre fratricide entre factions nationalistes corses[45].
- : Attentat du RER B à Port-Royal
- : attentat contre le journal Tribune juive[46].
- : attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse) au cours de laquelle sera dérobée l'arme utilisée pour l'Assassinat de Claude Érignac.
- : Assassinat de Claude Érignac, préfet de Corse, dans une rue d'Ajaccio par un groupuscule indépendantiste. Après des années d'enquête, Yvan Colonna, accusé d'être le tueur, sera condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
- : attentats contre la DDE et l'URSSAF à Ajaccio.
Année 2000
- : attentat à Quévert (Côtes-d'Armor) contre un McDonald's, attribué à des indépendantistes bretons, mais non résolu par la justice, 1 mort[47].
- : découverte d'un engin explosif devant le Centre international de conférences Kléber à Paris, revendiqué par le FLNC.
- : découverte d'une voiture piégée renfermant une centaine de kilogrammes d'explosifs à Marseille, revendiqué par Armata Corsa.
- : colis piégé dans les locaux du syndicat intercommunal de la Baule-Escoublac (Loire-Atlantique) faisant 1 mort[48].
- Décembre 2000 : projet d'attentat de la cathédrale de Strasbourg, un groupe djihadiste basé à Francfort, composé d'Algériens et de Franco-Algériens dont certains étaient passés par l'Afghanistan, prépare un attentat contre la cathédrale et le marché de Noël de Strasbourg. Ils sont arrêtés et condamnés en 2003[49],[50].
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Attentats en France au XXIe siècle
Année 2001
- : incendie dans un centre de recrutement de la Marine nationale à Pau, revendiqué par l'Association totalement anti-guerre[51].
- : une voiture remplie d'explosifs est découverte à Paris, revendiqué par Armata Corsa.
Année 2002
- :
- attentat contre un hôtel des impôts à Marseille, revendiqué par le FLNC.
- à Paris, un attentat manqué vise la caserne de Reuilly, revendiqué par le FLNC.
- : incendie du bureau régional du Secours populaire à Toulouse par des néonazis[52].
- 14 juillet 2002 : Maxime Brunerie, membre du parti d’extrême droite MNR, tente d’assassiner le président de la République Jacques Chirac.
- : attentat raté contre la trésorerie générale à Nice, revendiquée par le FLNC.
Année 2003
Années 2004-2005
- : voiture piégée contre le préfet Aïssa Dermouche à Nantes. Affaire non résolue.
- : attentat contre l'ambassade d'Indonésie à Paris, revendiqué par le Front islamique français armé (10 blessés)[53].
Année 2006
Années 2007-2008
- : attentat contre une Caisse d'épargne à Marseille[55].
- : 2 gardes-civils espagnols sont abattus par un commando d'ETA sur le parking d'un centre commercial à Capbreton (Landes).
- 2007 : en Corse, 180 attentats sont recensés au cours de l'année[54].
- 2007-2008 : attentats contre des radars automatiques, certains étant revendiqués par la Fraction nationaliste armée révolutionnaire.
- : deux membres du groupe néo-nazi Nomad 88, proche de la « Droite socialiste », mitraillent une cité à Saint-Michel-sur-Orge[56].
- décembre 2008 : interpellation en France et en Belgique d'individus islamistes, considérés comme proches d'Al-Qaïda[57].
- : un groupe inconnu, le Front révolutionnaire afghan, informe les autorités après avoir déposé des bâtons de dynamite (sans détonateurs) au Printemps à Paris[58].
- : arrestation à Paris de Rany Arnaud, 29 ans, un islamiste isolé soupçonné d'avoir voulu faire sauter le bâtiment de la DCRI[59].
Année 2009
Année 2010
Année 2011
Année 2012
Année 2013
Année 2014
- : attaque contre un commissariat de Joué-lès-Tours de 2014, un individu armé d'un couteau, pénètre dans le commissariat de Joué-lès-Tours, faisant trois blessés dont deux graves. Il est abattu sur les lieux par la police. L'auteur de l'agression est un converti à l'islam, radicalisé récemment. Il a crié « Allahu akbar » durant son agression[65].
Année 2015
- Attentats de janvier 2015 en France
- Attentat contre Charlie Hebdo
- Prise d'otages du magasin Hyper Cacher de la porte de Vincennes
- Assaut de Dammartin-en-Goële
- Attaque du 3 février 2015 à Nice
- Attentat manqué contre des églises de Villejuif le 19 avril 2015
- Attentat de Saint-Quentin-Fallavier
- Attentat du train Thalys le 21 août 2015
- Attentats du 13 novembre 2015 en France
- Opération policière du 18 novembre 2015 à Saint-Denis
Année 2016
- Attaque d'un commissariat de police parisien de janvier 2016
- Attentat déjoué avant l'Euro 2016
- Double meurtre du 13 juin 2016 à Magnanville
- Attentat du 14 juillet 2016 à Nice
- Attentat de l'église de Saint-Étienne-du-Rouvray
- Attentat manqué de Notre-Dame de Paris
- Attaque à la prison d'Osny du 4 septembre 2016
Année 2017
- Attaque contre des militaires au Carrousel du Louvre
- Attaque du 18 mars 2017 à Orly
- Attentat du 20 avril 2017 sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris
- Attaque du 6 juin 2017 à Notre-Dame de Paris
- Attentat du 19 juin 2017 sur l'avenue des Champs-Élysées à Paris
- Attaque contre des militaires à Levallois-Perret
- Attentat de la gare Saint-Charles de Marseille
Année 2018
Année 2019
Année 2020
Année 2021
Année 2022
- , à la maison centrale d'Arles, un détenu islamiste agresse violemment Yvan Colonna, qui en meurt le 22 mars.
- , fusillade visant des militants kurdes, elle fait trois morts et quatre blessés. Deux des victimes, Mîr Perwer et Abdulrahman Kizil, sont des réfugiés politiques. Emine Kara est une responsable internationale du mouvement kurde.
Année 2023
- nuit du 8 au , 22 attentats ou tentatives d’attentats ont lieu dans toute la Corse. Ce sont majoritairement des résidences secondaires et des villas qui sont visées, dont certaines en construction. Deux personnes ont été blessés.
- , assassinat de Dominique Bernard au lycée Gambetta à Arras : le professeur est tué et trois employés sont gravement blessés lors de l'attaque au couteau. L'assaillant se réclame de l'État islamique.
- , un fiché S pour islamisme radical et souffrant de troubles psychiatriques a attaqué plusieurs passants au couteau et au marteau, non loin de la tour Eiffel à Paris, faisant un mort et deux blessés.
Année 2024
- 17 juillet 2024 : Attaque du 17 juillet 2024 à La Ferté-Bernard
- Un islamiste radicalisé blesse un chauffeur de taxi au cou à l'aide d'une arme blanche à La Ferté-Bernard. Le parquet national antiterroriste se saisit des faits et ouvre une enquête pour "tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste", "enlèvement et séquestration en relation avec une entreprise terroriste", "association de malfaiteurs terroriste en vue préparer des crimes d’atteinte aux personnes" et précise que lors de l'attaque, l’individu a tenu « des propos favorables au Hamas » et aux « Frères musulmans »[66].
- , plusieurs voitures ont été incendiées et l'explosion d'une bouteille de gaz a mis le feu à la synagogue de La Grande-Motte blessant un policier, lors d'une attaque terroriste antisémite[67].
- 16 novembre 2024, 32 personnes sont blessées après qu'un individu a déversé des produits chimiques sur le sol d'un McDonald's à Paris (Bombe au poivre). La qualification de l'attaque est toujours débattue[68].
Année 2025
- , Attaque du 25 janvier 2025 à Apt : Un individu fiché S pour islamisme radical a attaqué au couteau plusieurs personnes dans un centre commercial a Apt, faisant deux blessés. Le parquet national antiterroriste est saisi[69].
- 22 février 2025, Attaque du 22 février à Mulhouse : un individu poignarde violemment des passants et des policiers sur le marché de la ville. L'attaque fait 1 mort et 5 blessés, l'auteur des faits est un ressortissant algérien d'une trentaine d'années sous OQTF (Obligation de quitter le territoire français). La piste du terrorisme est privilégiée.
- 31 mai 2025, Christophe B. un homme de 53 ans tire sur des travailleurs étrangers, tuant Hichem Miraoui un homme de 35 ans de nationalité tunisienne et blessant un autre homme de 25 ans de nationalité turque. Le terroriste a annoncé dans un manifeste vidéo raciste et xénophobe, vouloir tuer des étrangers. Puis dans une autre vidéo il revendique son acte, et tient un discours hostile à l'immigration. visant "à terroriser la population" et appelant à voter pour le Rassemblement national[70],[71],[72].
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Notes et références
Voir aussi
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